Du point de vue de la durabilité, la publicité imprimée est-elle encore justifiable ?
Du point de vue de la durabilité, la publicité imprimée est-elle encore justifiable ?
C’est une question que nous posent régulièrement les (nouveaux) clients : publier des annonces dans les médias imprimés est-il encore compatible avec le développement durable ? Aujourd’hui, pratiquement toutes les entreprises s’efforcent de se forger une image respectueuse de l’environnement, et examinent toutes leurs activités à travers le prisme de la durabilité. Ce dont on ne peut évidemment que se réjouir. Et chez Roularta, nous sommes donc très heureux que la question soit posée !
Loin de nous l’intention de faire un plaidoyer contre le numérique. Les médias numériques font désormais partie intégrante de la société, mais chez Roularta, imprimé et numérique vont plutôt de pair. Voici 5 raisons pour lesquelles vous pouvez (continuer à) recourir aux médias imprimés, l’esprit tranquille et respectueux de l’environnement.
Publié à l’origine sur Roularta Local Media
1° Fournisseurs responsables et papier durable
Tous les papiers des fournisseurs avec lesquels Roularta travaille détiennent au moins un écolabel soutenant la gestion durable des forêts. C’est notamment le cas d’UPM, un des principaux fournisseurs de papier de Roularta, qui respecte pleinement les principes du développement durable. Ainsi, afin de réduire à un minimum l’impact sur l’environnement, UPM plante 4 nouveaux arbres pour chaque arbre utilisé dans le processus de production du papier. Soit 100 arbres par minute et 50 millions d’arbres par an !
Ce que beaucoup de gens oublient, c’est que le papier est un produit naturel et donc parfaitement renouvelable : les fibres de bois peuvent en effet être réutilisées jusqu’à 5 fois.
Bon à savoir : en Europe, alors que déjà plus de 72% du papier est recyclé, ce taux n’est que de 18% pour les équipements électroniques (De Betere Wereld)
2° Zero solid waste
41 millions de tonnes : c’est le poids de tous les déchets dont l’industrie électronique est responsable (De Betere Wereld). Un mouvement inverse est entre-temps apparu il y a quelques années dans l’industrie papetière, dont l’objectif est désormais le ‘zéro déchet solide’, c’est-à-dire que littéralement chaque particule de l’arbre est utilisée.
3° Prévention des émissions de CO2
Lors du recyclage du papier, un maximum de CO2 est stocké dans le papier lui-même, ce qui limite le renvoi de CO2 dans l’atmosphère.
Saviez-vous qu’1 kg de papier retient (et donc prévient) 3 fois plus de CO2 que la quantité émise par le processus de production ? (papier.be)
4° La lecture sur papier ne consomme aucune énergie
Cela semble tellement évident, mais il est néanmoins bon de s’y arrêter un instant : lire quelque chose sur papier ne demande pas une once d’énergie. C’est en l’occurrence un argument de poids quand on sait que la lecture en ligne représente pas moins de 10% de la consommation mondiale d’énergie. (Ecotips)
5° Roularta cares
En tant qu’entreprise, Roularta est parfaitement consciente des défis climatiques et s’efforce d’apporter à sa manière sa petite contribution à une société durable. Nous nous sommes par exemple engagés à respecter quatre ODD (objectifs de développement durable), qui concernent entre autres la consommation responsable et l’apprentissage tout au long de la vie. C’est la raison pour laquelle Roularta a organisé au début de cette année ses premières master classes sur la communication durable, afin d’inspirer les entreprises avec des cas durables. Pour montrer que le terme ‘durabilité’ n’est pas simplement un mot à la mode, et qu’il est là pour rester.
Autre objectif important inscrit dans nos ODD : viser la neutralité carbone totale d’ici 2040. Roularta Advertising aussi souhaite faire sa part, et propose ainsi depuis l’année dernière aux annonceurs et aux agences médias la possibilité de neutraliser, ou compenser, les émissions générées par leurs campagnes, moyennant paiement d’un petit supplément. Ce faisant, nous anticipons la coalition CommToZero (initiée par, entre autres, l’UBA, l’ACC, et la fédération des magazines WeMedia qui démarrera ses activités en 2023 et à laquelle nous adhérons par principe).